Néanmoins, la période électorale a été entachée d’évènements qui ont notablement mis à mal l’unité nationale et dont les séquelles sont toujours présents plus de six mois après l’investiture du Président de la République.
La Guinée doit encore franchir une étape afin de garantir un retour véritable à l’ordre constitutionnel : l’organisation d’élections législatives libres et transparentes.
Au point où nous en sommes aujourd’hui, le Mouvement Social Guinéen, regroupant le Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOSCG), l'Inter-Centrale Syndicale (CNTG-USTG-ONSLG-UDTG) et la Confédération Patronale des Entreprises de Guinée (CPEG), considère que deux conditions doivent être réunies pour que le processus électoral puisse suivre son cours de manière satisfaisante :
- L’existence d’un consensus de toutes les parties en présence autour des modalités d’organisation du scrutin législatif ;
- L’apaisement des tensions communautaires perdurant depuis le second tour de l’élection présidentielle
Pour cela, le Mouvement Social Guinéen affirme qu’il est nécessaire de mettre en place un dialogue national inclusif sur ces deux questions, amenant tous les acteurs sans exceptions à œuvrer conjointement et collectivement pour le bien du peuple guinéen et pour un avènement de la démocratie dans son pays.
Ainsi, le Mouvement Social Guinéen a entamé depuis le 5 juillet dernier une série de consultations auprès des acteurs sociaux et politiques guinéens afin d'initier un dialogue entre toutes les parties pour trouver un consensus sur l'organisation des prochaines élections législatives.
Télécharger le compte-rendu de ces rencontres.
Une Journée de Dialogue National sera prochainement organisée par le Mouvement Social à Conakry, en présence de tous les acteurs concernés.