Créé en 2002, le Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne regroupe l’ensemble des organisations modernes et traditionnelles, apolitiques et non gouvernementales, ayant un objectif commun, œuvrant pour le développement socio-économique, politique et culturel en vue de promouvoir une paix durable et une démocratie effective en Guinée, agissant conformément aux lois et règlements en vigueur

mercredi 20 juillet 2011

Déclaration n°2011/5 du CNOSCG sur l'attentat contre le Président de la République

Le Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne a appris avec stupéfaction l’attaque perpétrée à l’arme lourde contre la résidence privée du Chef de l’Etat dans la nuit du 18 au 19 juillet.
Depuis plusieurs années, la société civile guinéenne s’est investie dans le processus de démocratisation de la Guinée, consentant de lourds sacrifices. Elle considère que cet attentat visait à saper le processus démocratique en cours. Cet évènement risque fortement de ternir l’image de notre pays et de remettre en cause les efforts consentis par les citoyens guinéens ainsi que les engagements de nos partenaires à contribuer au développement socioéconomique de notre pays.
Le Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne croit résolument que le processus de démocratisation de la Guinée est irréversible, et par conséquent veillera à ce que les acquis démocratiques, notamment l’élection incontestée d’un Président de la République, soient sauvegardés, et que la transition soit menée à son terme, dans un dialogue inclusif entre tous les acteurs majeurs, par l’organisation d’élections législatives libres et transparentes.
Le Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne, fidèle aux valeurs de la démocratie et attaché aux principes de l’Etat de Droit :
  • condamne avec fermeté l’attentat perpétré contre la personne du Chef de l’Etat ;
  • appelle la population guinéenne au calme, à la retenue et au renforcement de l’unité nationale ;
  • demande aux forces de défense et de sécurité de concentrer leurs efforts sur la manifestation de la vérité, en évitant de céder à la tentation de multiplier les barrages et d’entraver les activités de nos concitoyens ;
  • réclame que les auteurs et les commanditaires de cet acte soient traduits en justice conformément à la loi ;
  • exhorte le gouvernement à poursuivre sans relâche la réforme des forces de défense et de sécurité ;
  • demande au gouvernement d’ouvrir un espace de concertation entre tous les acteurs politiques et sociaux de la Nation pour échanger sur le rôle et la place des forces de défense et de sécurité dans le renforcement de la démocratie en Guinée ;
  • appelle les partenaires de la Guinée à appuyer l’Etat dans l’urgente et nécessaire réforme des forces de défense et de sécurité.
Dans cette épreuve, le Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne apporte sa sympathie et son soutien au Président de la République.

Soyons vigilants afin de préserver l’unité nationale et les acquis démocratiques.
Mobilisons nous pour le changement dans la Paix

Conakry, le 20 juillet 2011

mardi 19 juillet 2011

Le Mouvement Social Guinéen se mobilise pour le dialogue politique

Tous les observateurs s’accordent à dire que l’élection du Président de la République au suffrage universel s’est déroulée de manière démocratique et transparente. Le résultat a été accepté par toutes les parties en présence et a ouvert à la Guinée une perspective de démocratie qu’elle n’avait jamais connue par le passé.

Néanmoins, la période électorale a été entachée d’évènements qui ont notablement mis à mal l’unité nationale et dont les séquelles sont toujours présents plus de six mois après l’investiture du Président de la République.

La Guinée doit encore franchir une étape afin de garantir un retour véritable à l’ordre constitutionnel : l’organisation d’élections législatives libres et transparentes.

Au point où nous en sommes aujourd’hui, le Mouvement Social Guinéen, regroupant le Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOSCG), l'Inter-Centrale Syndicale (CNTG-USTG-ONSLG-UDTG) et la Confédération Patronale des Entreprises de Guinée (CPEG), considère que deux conditions doivent être réunies pour que le processus électoral puisse suivre son cours de manière satisfaisante :

  • L’existence d’un consensus de toutes les parties en présence autour des modalités d’organisation du scrutin législatif ;
  • L’apaisement des tensions communautaires perdurant depuis le second tour de l’élection présidentielle
Pour cela, le Mouvement Social Guinéen affirme qu’il est nécessaire de mettre en place un dialogue national inclusif sur ces deux questions, amenant tous les acteurs sans exceptions à œuvrer conjointement et collectivement pour le bien du peuple guinéen et pour un avènement de la démocratie dans son pays.


Ainsi, le Mouvement Social Guinéen a entamé depuis le 5 juillet dernier une série de consultations auprès des acteurs sociaux et politiques guinéens afin d'initier un dialogue entre toutes les parties pour trouver un consensus sur l'organisation des prochaines élections législatives.

Télécharger le compte-rendu de ces rencontres.

Une Journée de Dialogue National sera prochainement organisée par le Mouvement Social à Conakry, en présence de tous les acteurs concernés.

mercredi 13 juillet 2011

Objectif : réussite scolaire à Kobaya

Crédits: FSD
Voila maintenant plusieurs semaines que chaque après midi, l’école publique de Kobaya fait salle comble. Elle accueille, dès 15h, les jeunes des mouvements « Groupe des Jeunes Formateurs » et « Staff temple du savoir »,  ainsi que plusieurs élèves en difficultés dans le but d’aider ces derniers à mieux se préparer aux examens de fin d’année.

Conscients du taux important d’échec scolaire, ces jeunes ont mis en place l’initiative «Organisation des séances de révision à l’intention des candidats à l’examen du brevet et de l’entrée en 7ème année du quartier de Kobaya » soutenue par l’association FRADE et financée par le Programme "Priorité jeunesse".  
Crédits: FSD

Munis de cahiers et de stylos offerts par les porteurs de l’initiative et encadrés par des professeurs confirmés et motivés, les élèves ont pu revoir tout un ensemble de points non acquis durant l’année scolaire.

Cette initiative innovante et pertinente répond à la préoccupation des jeunes de Kobaya, de voir le niveau scolaire s’améliorer et de conduire les élèves du quartier vers la réussite.



Priorité Santé à Kobaya

Crédits: FSD
Face à un constat de méconnaissance de l’appartenance à un groupe sanguin, les jeunes du mouvement « Futur Médecin de Guinée » ont décidé de monter une initiative au travers du Programme "Priorité Jeunesse" piloté par le CNOSCG et le BED.

Accompagnés par l’association FRADE, cette initiative s’est traduite par une grande journée de dépistage du groupe sanguin et de sensibilisation des habitants de ce quartier aux enjeux liés à la connaissance de ce dernier.


Crédits: FSD

Ce même jour, la population de Kobaya pouvait également participer à une session de sensibilisation et de dépistage de l’hypertension et des maladies cardiovasculaire, organisée par les jeunes du mouvement « Union des Jeunes Médecins ».

Sensibilisés, dépistés, orientés, les habitants de Kobaya ont pu au travers de cette journée sortir mieux informés sur leur santé, mais également comprendre l’importance d’une alimentation équilibrée et d’une vie saine.

le CNOSCG fait le point sur les élections législatives

Le lundi 27 juin 2011, le Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne a reçu dans ses locaux, à Dixinn, M. Alhassane Condé, ministre de l'administration du territoire et de la décentralisation, pour faire un point sur l'organisation des élections à venir.

Cette rencontre a été l'occasion pour le CNOSCG de réaffirmer ses valeurs ainsi que ses priorités en termes d'action: Etat de Droit et Gouvernance Démocratique. Les membres du CNOSCG et le ministre ont pu échanger sur les questions d'actualités liées aux élections, notamment le fichier électoral et la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

Le ministre s'est aussi expliqué sur la dissolution de 23 conseils communaux et communes rurales.