Le Conseil National des
Organisations de la Société Civile Guinéenne, fidèle à sa mission, et dans ses
efforts de contribuer à l’apaisement de la situation sociopolitique dans le
pays, en vue d’amener les acteurs vers un consensus pour l'organisation des élections législatives libres,
crédibles et transparentes, a entrepris depuis le 04 février 2013 une série de
rencontres avec les partis politiques de
l’opposition regroupés au sein du Collectif, l’ADP et le CDR et la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Au cours de nos échanges,
les partis politiques de l’opposition nous ont fait part des
préoccupations suivantes :
·
Le choix de l’opérateur technique pour la
révision du fichier électoral ;
·
Le vote des guinéens de l’étranger ;
·
Le pré affichage de la liste électorale ;
·
L’absence de cadre de concertation entre les
partis politiques et la CENI.
Le CNOSCG a ensuite
rencontré le bureau de la CENI le 12 février 2013 pour échanger autour des préoccupations soulevées par les
Partis de l’opposition.
Au cours de ce débat, la CENI a décliné son programme de
travail qui se déroule comme suit :
1)
La réception, l’analyse du rapport de l’OIF et
sa publication ;
2)
L’analyse des
résultats des travaux de l’Expert
de l’Union Européenne sur la transférabilité des données de SAGEM à
Waymark ;
3)
Le Pré affichage prévu dans le chronogramme de
la CENI ;
4)
La plénière des
Commissaires de la CENI en vue de prendre la décision sur le choix de
l’opérateur
5) sur la question liée au vote des guinéens de l’étranger,
des analyses techniques et juridiques
sont en cours.
Au regard des ces différentes rencontres, le CNOSCG
constate :
-
Le souci affiché des acteurs politiques, de la
CENI et des autres à ce que des
élections libres et transparentes soient organisées dans le pays ;
-
Que des questions techniques dont la CENI a la
charge d’assumer, ont pris une connotation politicienne ;
-
Le déficit
de dialogue entre la CENI et les Partis politiques ;
A l’analyse de ces constats, le CNOSCG recommande :
1-
Que des questions techniques soient débattues
entre les Partis politiques et la CENI en vue de trouver des solutions
appropriées ;
2-
Que des rencontres périodiques soit instaurées entre les Partis politiques
et la CENI ;
3-
Qu’une
communication efficace et efficiente soit mise en place pour informer
l’ensemble des acteurs sur chaque activité du processus électoral ;
4-
Que les départements techniques de la CENI
créent un mécanisme de coopération technique avec les structures
correspondantes des Partis Politiques ;
5-
Que toutes les organisations de la société
civile s’impliquent dans l’information
et la sensibilisation des citoyens au tour des enjeux des élections
législatives dans notre pays ;
6-
Que la société civile s’approprie et diffuse le
manuel de Transparence et en exige à la CENI son application effective dans
toutes les opérations électorales ;
7-
Aux partenaires techniques et financiers de
peser de tout leur poids afin de
faciliter le dialogue et le consensus entre les acteurs pour la tenue du
scrutin législative le 12 mai 2013, dans
la paix et la quiétude sociale.
Le CNOSCG engagé dans le processus de démocratisation dans
notre pays exige :
-
l’organisation rapide des élections par la
CENI ;
-
Aux Partis politiques de transcender les
clivages partisans pour garantir le bien être et le bonheur de tous les
guinéens.
Mobilisons nous tous pour des
élections transparentes et apaisées :
« LA GUINÉE
D’ABORD »
Conakry, le 18 Février 2013