Créé en 2002, le Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne regroupe l’ensemble des organisations modernes et traditionnelles, apolitiques et non gouvernementales, ayant un objectif commun, œuvrant pour le développement socio-économique, politique et culturel en vue de promouvoir une paix durable et une démocratie effective en Guinée, agissant conformément aux lois et règlements en vigueur

vendredi 22 mars 2013

DECLARATION DU CONSEIL NATIONAL DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE GUINENNE



Le Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne, fidèle à sa mission, et dans ses efforts de contribuer à l’apaisement de la situation sociopolitique dans le pays, en vue d’amener les acteurs vers un consensus pour  l'organisation des  élections législatives libres, crédibles et transparentes, a entrepris depuis le 04 février 2013 une série de rencontres  avec les partis politiques de l’opposition regroupés au sein du Collectif, l’ADP et le CDR et la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Au cours de nos échanges,  les partis politiques de l’opposition nous ont fait part des préoccupations suivantes :
·         Le choix de l’opérateur technique pour la révision du fichier électoral ;
·         Le vote des guinéens de l’étranger ;
·         Le pré affichage de la liste électorale ;
·         L’absence de cadre de concertation entre les partis politiques et la CENI.
 Le CNOSCG a ensuite rencontré le bureau de la CENI le 12 février 2013 pour échanger  autour des préoccupations soulevées par les Partis  de l’opposition.
Au cours de ce débat, la CENI a décliné son programme de travail qui se déroule comme suit :
1)      La réception, l’analyse du rapport de l’OIF et sa publication ;
2)      L’analyse des  résultats  des travaux de l’Expert de l’Union Européenne sur la transférabilité des données de SAGEM à Waymark ;
3)      Le Pré affichage prévu dans le chronogramme de la CENI ;
4)      La plénière des  Commissaires de la CENI en vue de prendre la décision sur le choix de l’opérateur
5) sur la question liée au vote des guinéens de l’étranger, des  analyses techniques et juridiques sont en cours.
Au regard des ces différentes rencontres, le CNOSCG constate :
-          Le souci affiché des acteurs politiques, de la CENI et des autres  à ce que des élections libres et transparentes soient organisées dans le pays ;
-          Que des questions techniques dont la CENI a la charge d’assumer, ont pris une connotation politicienne ;
-          Le déficit  de dialogue entre la CENI et les Partis politiques ;
A l’analyse de ces constats, le CNOSCG recommande :
1-      Que des questions techniques soient débattues entre les Partis politiques et la CENI en vue de trouver des solutions appropriées ;
2-      Que des rencontres périodiques  soit instaurées entre les Partis politiques et la CENI ;
3-       Qu’une communication efficace et efficiente soit mise en place pour informer l’ensemble des acteurs sur chaque activité du processus électoral ;
4-      Que les départements techniques de la CENI créent un mécanisme de coopération technique avec les structures correspondantes des Partis Politiques ;

5-      Que toutes les organisations de la société civile s’impliquent  dans l’information et la sensibilisation des citoyens au tour des enjeux des élections législatives dans notre pays ;
6-      Que la société civile s’approprie et diffuse le manuel de Transparence et en exige à la CENI son application effective dans toutes les opérations électorales ;
7-      Aux partenaires techniques et financiers de peser de tout leur  poids afin de faciliter le dialogue et le consensus entre les acteurs pour la tenue du scrutin législative le  12 mai 2013, dans la paix et la quiétude sociale.
Le CNOSCG engagé dans le processus de démocratisation dans notre pays exige :
-          l’organisation rapide des élections par la CENI ;
-          Aux Partis politiques de transcender les clivages partisans pour garantir le bien être et le bonheur de tous les guinéens.

Mobilisons nous tous pour des élections transparentes et apaisées :
« LA GUINÉE D’ABORD »
Conakry, le 18 Février 2013