Créé en 2002, le Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne regroupe l’ensemble des organisations modernes et traditionnelles, apolitiques et non gouvernementales, ayant un objectif commun, œuvrant pour le développement socio-économique, politique et culturel en vue de promouvoir une paix durable et une démocratie effective en Guinée, agissant conformément aux lois et règlements en vigueur

mardi 14 juin 2011

Journée de l’OUA : se souvenir de Diallo Telli

Photo: Maison de la Presse
Le 23 mai 2011, à la veille de la Journée de l’Afrique, le CNOSCG et l’Association des Victimes du Camp Boiro (AVCB) ont tenu une conférence de presse commune, à la Maison dela Presse de Coléah, afin de commémorer le 34ème anniversaire du décès de Diallo Telli.

La Journée de l’Afrique célèbre l'anniversaire de la signature des accords de l'Organisation de l'Unité Africaine, créée le 25 mai 1963 puis remplacée en 2002 par l'Union africaine.

Il faut se souvenir que le premier secrétaire général de l'OUA était guinéen. Il s’agissait de Diallo Telli, artisan de l'entrée de la Guinée à l'ONU, infatigable militant pour l'unité africaine, tragiquement assassiné dans les geôles du Camp Boiro.

Photo: Maison de la Presse
Photo: Maison de la Presse
Cette conférence de presse a ainsi été l’occasion pour Thierno Telli Diallo, fils de Diallo Telli, d’évoquer la mémoire de son père et les circonstances de son arrestation. El Hadj Hassimiou Soumaré, ancien collaborateur de Diallo Telli à l’OUA, et Hadja Nima Sow, amie d’enfance, ont aussi apporté leur témoignage.





Photo: Maison de la Presse
L’Association des Victimes du Camp Boiro et le CNOSCG sont revenus sur les années d’impunité vécues par la Guinée. Depuis des années, jusqu'à nos jours, la Guinée connait un cycle de violences ininterrompu. Juin 2006, janvier-février 2007, juin 2008, ... le terrible massacre du 28 septembre 2009. Tout comme l’assassinat de Diallo Telli et de milliers d’autres citoyens guinéens durant la première République, ces crimes sont à ce jour restés impunis.

Le CNOSCG et l’AVCB ont appelé à la création d’une Commission Vérité-Justice-Réconciliation dans les plus brefs délais, seul moyen pour les guinéens de tirer un trait sur ce passé douloureux et de faire repartir le pays sur des bases saines et solides. Il n’y a pas de Paix sans Justice.